Très impressionnées par l'exposition de Saint Cyr d'il y a deux ans où nous avons pu avec quelques élèves découvrir des ciels réalisés par Ewa Karpinska, nous nous étions promis d'expérimenter ce sujet avec la technique du mouillé sur mouillé dès que possible.
Les éceuils sont nombreux car l'année commence à peine et les réflexes nécessaires à la réalisation d'une aquarelle sont loin d'être acquis. Le premier d'entre eux est sans doute le contrôle conscient de la quantité d'eau nécessaire dans le pinceau en fonction du papier utilisé, de son degré d'humidité, ainsi que du contrôle de la consistance du pigment.
Je me rends de plus en plus compte que tout se joue bien avant la pose de la pointe du pinceau sur le papier, et cette année, j'ai particulièrement souhaité mettre l'accent sur le remplissage en eau et en pigment des différents pinceaux utilisés.
ici les arbres sont réalisés une fois le papier sec.
La difficulté à juger de la quantité de pigments nécessaire pour une colorisation suffisante une fois le papier sec demande un peu d'habitude, et parfois certains pigments forment une épaisseur un peu trop importante.
En cas de pigmentation insuffisante dans le premier jet, on peut bien sûr retravailler à sec lorsque le papier a séché.
Le choix de la palette reste primordial afin d'obtenir une harmonie colorée.
Ci-dessus, palette Blockx fortement pigmentée. Ce fabriquant a eu la bonne idée de fabriquer plusieurs palettes conformes aux pratiques de quelques happy few . Les godets sont très grands et permettent d'y nourrir le pinceau, même un spalter, sans dommage pour celui-ci, et sans risque de tendinite pour le peintre.
Je présenterai les formats panoramiques dès que j'aurai récupéré mon ;[£^%µ# logiciel de reformatage d'images ....