En atelier, il n'y a pas trente six façons de travailler, soit on travaille d'après nature, soit d'après photos, soit d'imagination.
L'imaginaire se nourrit de tout ce qu'on a vu, vécu, ressenti, de la culture dans laquelle on vit. Ca peut aussi passer par l'ambiance dans laquelle on baigne, que ce soit psychologiquement ou directement dans l'influence de ce qui rythme notre vie, comme les saisons, le temps qu'il fait, si vous peignez dans le bruit ou dans le silence etc...
Le peintre est une éponge qui se presse toute seule.
Avec Jerôme, nous avons expérimenté la peinture en musique où la main trace librement au fusain une première ébauche qui servira de support à l'aquarelle.
Les yeux fermés, nous pouvons aussi avoir des gestes plus libres et plus surprenants que sous le contrôle du sens de la vue.
L'important étant ici de déconnecter ce qu'on croit pouvoir tracer sous contrôle, de ce qu'on est capable d'exprimer sans contrôle.
Lien : Une expo qui a marqué Jerôme.
Lorsque l'aquarelle se pratique presque comme la sculpture...forcément la sculpture inspire...