Je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres mon pédéa* préféré...ou autrement dit quand un artiste rencontre un autre artiste, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Ben... des histoires d'artistes... on pourrait dire ça hein ? ...
Bon, je suis super fière d'avoir su faire à manger ce fameux soir là...et que le courant soit passé, peut-être aussi un peu beaucoup grâce à mon super sponsor qui -je ne le dirai jamais assez- me permet toutes ces fantaisies, ces rencontres, ces stages qu'on organise à la maison, et qui nous font vivre d'excellents moments.
Comme souvent, je reste un peu sur ma faim mais je ne vais pas (encore) cracher dans la soupe, c'est chouette ces interviews qui nous font pénétrer dans l'atelier des peintres ... ahlala... Moi ce que je préfère finalement là dedans c'est tout ce beau vocabulaire sensible utilisé à si bon escient, quand même, notre Diane quand elle dit "Je fais souvent se côtoyer les oppositions: ce qui libère et ce qui opprime, ce qui pèse et ce qui est léger, le raisonné et l'intuitif", vache, c'est beau, non ?! ... et Marc qui en remet une louche..."entre l'infini et le non défini"... arf. [ p°66 PDA* n°94]. Ça c'est un bel échange...
Ce qui me plait surtout, c'est cette parenté, ce pont, cette échelle de corde lancée entre les deux techniques à l'eau, l'acrylique de Diane et l'aquarelle de Marc...la même quête de sens d'au delà d'apparence , du traitement du ressenti.
Peu importe le medium, le langage pictural permet toutes les expressions.
Par ailleurs, l'intérêt de ce numéro réside aussi dans les découvertes : Vincent Ruffin, moi j'aime bien ces empâtements bien fichus, bien placés, qui n'alourdissent rien, permettent tout, découvrir enfin les huiles d'Ewa Karpinska (et si l'huile n'était plus la maladie honteuse des aquarellistes ... ), les nus d'Ernest Barth à l'aquarelle gessotée, le monde déjanté de Faby etc... etc... bref, une bonne mouture ce numéro, des chassés croisés intéressants.
Ah oui, juste un petit truc en passant, quand on écrit des articles sur l'aquarelle, on sait que Roycraft, c'est Roland Roycraft et non pas "Roy Craft".... pffffffffffff..... parfois, quand même, je me marre.